carnet de voyage: Samedi 15 décembre 2012
Ce matin mon réveil a sonné de 5h53 à
5h56, pardon ce matin le muezzin a appelé ses coreligionnaire à
prier dès 5h53 et ce pendant trois minutes. 6h15 le
muezzin recommence ses litanies
.bon notre séjour touche à
sa fin, nous avons vu lessentiel il faut
« meubler » les 2 derniers jours. Jai suggéré
daller au terminus de la ligne 1 dans le quartier des
universités et de revenir à pied en suivant les rails,
suggestion acceptée et vers 11h00 nous voilà parti. Un peu
dhésitation à larrivée pour trouver un repère
fiable, une brave dame tente de nous mettre sur la voie et
finalement notre premier repère sera lhôpital Seikh zayed
(photo97) on ne voit pas les
centres universitaires signalés sur le plan mais en marchand un
peu on découvre un magnifique bâtiment ultra moderne
cest linstitut royal de la culture amaziche, (photo98) cest en entrant au
culot quon nous donne un bout de brochure, quelle
différence entre la belle écriture
berbère=amaziche et larabe (photo99)
il ne se visite pas, seul la bibliothèque est ouverte au public,
pas le weekend, lheure du repas a sonné , on revient sur
nos pas au terminus du tram, là se trouve un genre de petit
centre commercial avec restos, pharmacie et une fréquentation
estudiantine (photo100) une
ambiance totalement différente de celle de rabat centre,
dailleurs je venais sur le retour dentamer une
conversation avec un étudiant en 3eme année dinformatique
je ne vous en dirait pas plus ce serait trop long. Le repas est
super rapport qualité/prix un panini viande hachée pour moi,
panini aux 2 fromages pour amk, un jus de citron chacun, total 5
euros pour 2 !!!!, on reprend notre projet de retour sur
Rabat, encore un superbe bâtiment qui fait penser a Antigone de
Montpellier (photo101),
toujours sur le retour on arrive "rue de France", là
on se croit en France, encore plus sur une rue perpendiculaire la
rue fal quid oumeir, puis plus loin on prend thé et café à
prix « français » du jamais vu depuis que nous
sommes au Maroc, presque plus cher que notre repas !!!30
dirhams !!! Sur le retour et près de la gare on passe
devant la bibliothèque nationale, belle et démesurée ??
Enfin la gare, je change 20 euros pour combler le trou financier
créé par lachat de la djellaba la veille, on
senquière du nom du notable enterré hier, cest
Abdesselem Youssine, un opposant au roi qui a écrit des livres,
il pense grosso modo que dieu et le fait de gouverner un pays
sont 2 choses incompatibles (voir ci-dessous). Fatigués nous
rentrons à lappart, soirée classique.
Décès
de Cheikh Abdeslam Yassine LIslamisme marocain entre deuil
et doute
Publié
le 22 décembre 2012
Lune
des figures les plus intrigantes du militantisme islamiste au
Maroc, Abdessalam Yassine, le fondateur et «guide spirituel»
dAl Adl Wal Ihsane (Justice et bienfaisance), est décédé
jeudi 13 décembre, à Rabat, à lâge de 84 ans.
Du
soufisme à Al Adl Wal Ihsane
Abdessalam
Yassine est né à Marrakech, en 1928, dans une famille
originaire du village de Haha, dans la région du Souss.
Cest à Marrakech quil fait ses études primaires,
puis secondaires avant dobtenir un diplôme de
linstitut Ibn Youssef. En 1947, Abdessalam Yassine va
poursuivre ses études à lÉcole de formation des
instituteurs à Rabat, où il décrochera plus tard un poste de
haut fonctionnaire à ladministration centrale du
ministère de lÉducation nationale.
En
1965, il se tourne vers le soufisme et suit les enseignements du
Cheikh Abbas, de la Zaouiya Boutchichiya quil quittera à
la mort de son mentor. En 1973, il fonde le Mouvement de la
justice et de la bienfaisance qui préconise linstauration
dun État islamique au Maroc. Ce mouvement, juridiquement
interdit, sera cependant toléré.
«
Lislam ou le déluge »
A
peine une année après la fondation du mouvement, Cheikh Yassine
écrit une lettre ouverte au roi Hassan II, intitulée «
lIslam ou le déluge », dans laquelle il exprime
ouvertement son opposition à la monarchie et plus
particulièrement au titre dAmir Al Mouminine (commandeur
des croyants). Hassan II ordonna alors son emprisonnement puis
son internement en asile psychiatrique. Libéré 42 mois plus
tard, il restera cependant en résidence surveillée
jusquen 2000, après lintronisation du roi Mohammed
VI, date à laquelle il réexpédie la lettre adressée à Hassan
II en 1973 sous le titre Mémorandum à qui de droit
au Roi Mohammed VI.